Être rejeté : comment faire pour ne pas tout prendre personnel en 4 étapes ?

 

Aujourd’hui, je pars d’une question que l’on m’a posée et qui m’a touchée :  » Je prends tout personnel et j’ai peur d’être rejeté tout le temps. J’ai toujours l’impression que l’on me juge et que l’on me dit que je ne suis pas assez bonne ou capable. Cette susceptibilité m’empêche de rentrer en relation avec l’autre, car j’ai peur du regard de l’autre. »

La blessure de rejet

La blessure de rejet est une des cinq blessures de l’âme. Les cinq blessures sont le rejet, l’injustice, l’abandon, la trahison et l’humiliation. D’ailleurs si tu veux pousser plus loin, tu peux aussi regarder une entrevue avec Lise Bourbeau que j’ai faite pour toi il y a quelque temps qui nous parle de ces blessures.

 

 

La réaction quand la blessure est activée

Lorsque cette blessure est activée, la personne est dans la peur et son premier réflexe est de fuir. C’est un mécanisme de défense pour nous protéger. On va voir ce genre de comportements : sortir le plus vite possible de la pièce ou d’une situation quand quelqu’un élève la voix, car elle a peur de paniquer, son discours interne cri qu’elle ne vaut pas la peine. Elle a une piètre estime d’elle-même. Si la personne est dans une réunion au travail, elle aurait envie de faire un avec la chaise ou de pouvoir se cacher sous la table pour éviter de parler ou de donner son avis, car elle se dit tellement qu’elle est nulle, bonne à rien, que son apport lui semble futile.

Bon OK, il est rare que l’on nous dise « je te rejette ». On le voit plutôt sous cette forme : lorsqu’un dossier ou projet est refusé, lorsque notre employeur coupe notre poste, lorsque l’on parle dans le vide, lorsque notre augmentation de salaire a été rejetée ou tout simplement lorsque l’on dit non à notre demande. Et ce ne sont que quelques exemples, cela peut même aller lorsque notre partenaire de vie demande le divorce et veut se séparer. Personne n’aime se faire rejeter.

Pour avoir été à cette place et pour accompagner en coaching des personnes qui ont cette blessure activée, je dois te dire que c’est souffrant et tout notre être est remis en question.

Notre plus grand besoin

Comme tout être humain, ce que l’on veut c’est d’être aimé. Lorsque la blessure du rejet est activée, on est loin de l’amour de soi et on ne ressent pas l’amour de l’autre.

Il y a plusieurs écrits qui disent qu’un bébé qui a seulement satisfait ses besoins physiologiques (manger, dormir et être propre) se laisse mourir ou se développe moins bien qu’un enfant à qui on parle et donne de l’attention.

Que faire ?

1. Ce n’est pas toi que l’on rejette !

La première erreur que l’on fait c’est de penser que le refus ou le « NON » que l’on reçoit représente un rejet complet de notre être. C’est comme si l’autre rejetait toute notre personne. Et pourtant, c’est un rejet d’un comportement, d’un dossier, d’un projet, d’une demande d’aide pas de QUI tu es en tant qu’être humain.

Je sais que je joue sur les choix des mots, mais c’est important. Par exemple, tu proposes une nouvelle manière de faire au travail et on te dit que l’on va utiliser une autre approche, si tu es dans cette blessure, tu vas te juger que tu n’es pas assez bonne et incapable d’avoir de bonnes idées. Pourtant ce n’est pas à ton être que l’on parle, on dit juste qu’il y a une autre approche qui ferait plus de sens.

Et je te comprends, car on a été beaucoup jugé dans nos comportements quand on était petit : tu ES gentil, tu ES méchant, tu n’ES pas capable, tu ES peureux, etc. Donc le premier réflexe c’est de nous juger au niveau de notre ÊTRE.

Ce n’est pas toi que l’on rejette !

2. Notre perception

C’est toujours notre perception d’un événement qui active ou non la blessure. Deux personnes pourraient vivre la même situation, la première pourrait se sentir rejetée et l’autre va tout simplement laisser aller et continuer sa vie.

C’est à nous de choisir quelle paire de lunettes nous voulons utiliser pour regarder la situation.

3. L’expression d’une limite

Quand l’autre dit NON, c’est l’expression d’une de ses limites. Il ne sait peut-être pas faire, il n’a pas compris ou tout simplement il pense que ce n’est pas possible. Il ne s’est pas réveillé ce matin en disant : « aujourd’hui je vais rejeter cette personne ou cet employé. »

4. Trop analyser

Lorsque l’on est pris dans cette blessure, il arrive souvent que l’on passe et repasse la situation sous tous ses angles. Notre mental (ego) est fort pour nous faire voir des milliers de scénarios possibles. En plus de notre discours interne, on crée des images et on provoque des émotions. Attention de ne pas suranalyser.  Accepter ce qui est, c’est la clé.

Tu es important

Je veux terminer cet article en te disant à quel point tu es important pour ta famille, pour la société et le monde. Tu fais partie d’un tout. Tu es  un maillon essentiel de la chaîne. Et plus tu travailleras sur cette blessure et les autres, plus tu seras toi, tu seras authentique. Plus tu seras sur ton X et plus tu pourras faire profiter les autres de tes qualités et de tes idées pour faire avancer non seulement ta famille, ton travail, mais aussi ta communauté. On a besoin de toi. Tu dois en prendre conscience. C’est ensemble que nous bâtissons, pas seuls !

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