Un dimanche d’automne, il pleut, la terre mère en est heureuse. Ma nuit fut superbe, j’ai rêvé que je montais les marches d’un édifice menant jusqu’au ciel. De bon augure!
Ce matin je vous parlerai travail, moi qui pour le moment, ne travaille pas! Je suis en pause par besoin pour mon corps et pour rééquilibrer ma vie. Le métro-boulot-dodo-course-contre-la-montre est disparu de ma vie. Et c’est… si bon! Il y a si longtemps que je suis dans cette roue, dans laquelle je ne veux plus être véhiculée. Il y a si longtemps que je ne vibre plus de cette vie, de mes choix de travail. L’administration, j’en ai… ras les pompons, ma claque et marre. Et je suis la seule et unique responsable de ces choix. La vie me le confirme aussi. Sans entrer dans des détails qui accapareraient des pages et des pages de détails non nécessaires en vous expliquant pourquoi, je vous dirai que le fait d’avoir perdu mes cinq derniers emplois en 7 ans parle beaucoup. Tous des congédiements, parfois déguisés bien sûr.
Est-ce causé par mon incompétence? Assurément pas… Je suis plus que polyvalente et connais tous les aléas d’une entreprise… De la réception à la comptabilité complète, et je le fais, avec brio. Ma personnalité, mon histoire et ma fougue? Là, il y a assurément des causes à effet! 😉 Mais encore, chaque situation fût différente, certaines plus compréhensibles, d’autres, inexplicables.
Alors, que s’est-il passé? La vie me parle… C’est tout aussi simple qu’un et un font deux, je ne suis tout simplement plus à ma place. L’ai-je déjà été moi qui, jadis, voulais devenir journaliste? Moi qui aie passé ma jeunesse à écrire des pièces de théâtre, à composer des textes de chansons, à faire des bienscuits, des moulins à paroles, à écrire des nouvelles et j’en passe…
Je rajouterais même… Est-ce bien ça la vie? Lever à 6h00, enfants au service de garde à 7h30, retour à la maison à 17h30, souper, bains, devoirs, dodo… Et on recommence, pendant cinq jours, jusqu’au week-end de deux jours. Ha, je l’ai fait! C’est du connu… Pendant plus de 20 ans, ayant une enfant dans la vingtaine, deux jeunes enfants et une longue période de ma vie en tant que mère monoparentale.
Je sais pertinemment que la majorité de la société me répondrait que « c’est ça la vie! »! Que je souffre, qui sait, de paresse, de démotivation, de dépression… Je vous répondrai qu’aucune de ces réponses n’est valable et que je fus, des années durant, loin de mon « je suis » dans une vie que je trouvais, sans en comprendre le motif, vide de sens.
Malgré les privations du moment et mes économies nulles, je n’ai jamais trouvé la vie aussi belle, car… j’ai du temps de qualité. Avec moi-même, avec mes enfants, avec la nature. Je retrouve le bonheur de vivre. Je me retrouve…
Ça ne signifie en rien que je veuille demeurer assise sur mes lauriers à me laisser vivre par la société, car, il ne faut pas se leurrer, ceux qui croient que l’on peut vivre à son dépend, sont dans l’erreur.
Je reprends des forces, j’ai des aspirations et je compte bien continuer ma vie à les suivre, à les faire devenir réalité. Le processus est déjà débuté et les synchronicités se placent d’elles-mêmes sur mon chemin pour y parvenir.
À ceux qui me lisent, je dirai, faites des choix en lien avec ce que vous aimez, avec ce qui vous fait vibrer tout en vous disant également qu’il n’est… jamais trop tard!
Il est là, le bonheur… Juste là…