La mort, on ose en parler ici. On se prépare pour faire une rentrée scolaire ou professionnelle, on se prépare pour une entrevue, on se prépare pour un travail, on se prépare pour se marier, pour avoir un enfant, pour se faire construire une maison…et on oublie souvent de se préparer à la mort…et pourtant s’y préparer pour moi c’est apprécier encore plus la vie !
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La mort
J’ai toujours été fascinée par la mort, la fin de vie : qu’est-ce qu’il se passe après ? Comment gérer sa propre mort ? Comment vivre un deuil ? En 2020, 2021 et 2022 j’ai perdu, ma belle-mère, mon beau-père et ma grand-maman que j’aime tant…des questions tournent et se retournent dans ma tête. Des questions j’en ai eu lorsque j’étais au chevet du lit de mon beau-père jusqu’à son dernier souffle en octobre 2021…et encore aujourd’hui j’ai la sensation que je peux leur parler…est-ce dans ma tête est-ce réelle, peu importe c’est doux, réconfortant et m’aide à être heureuse.
Lors de la préparation de ce balado je me suis posées les questions suivantes.
- Qu’est-ce qui fait que la mort est encore un sujet tabou alors que l’on a tous fleurté avec ces dernières ?
- Pensons-nous que nous sommes éternelle ? Ou que c’est juste pour les autres ?
- Avons-nous l’impression que l’on a tout notre temps quand en fait on ne sait rien ?
- Refusons-nous les différentes fins qui sont en soi des petits morts : fin d’une relation, fin d’un projet, fin d’une collaboration, d’un travail, d’une activité ?
Les écoles sont différentes : certains voient une fin en soi, d’autres la fin d’une des vies, d’autres ragent contre la mort, le commencement d’une autre, d’autres un retour à la vraie maison au grand tout.
Biographie
Alors pour vous en parler, je vous présente mon invitée coup de cœur Phoudsady Vanny :
Idéatrice du Salon de la mort. Co-fondatrice des Saisons de la vie. « Parlons vie, parlons mort sans tabous ». Co-animatrice du balado « On meurt d’en parler ».
Entrepreneure et mère de cinq enfants, Phoudsady Vanny a déjà fondé deux compagnies permettant à ses clients de rendre hommage aux défunts et de perpétuer leur mémoire.
Animée par un profond désir d’informer et de démythifier le sujet tabou qu’est la mort, elle a fondé le Salon de la mort en 2018 dans un esprit d’entraide et de bienveillance. Elle a souhaité que cet événement pionnier au Québec soit accessible au plus grand nombre à travers des expériences positives et enrichissantes.
Elle continue à créer des projets autour du sujet de la fin de vie, de la mort et du deuil dont la réalisation d’une série d’une quinzaine de balado sur ces thèmes « On meurt d’en parler », qui a d’ailleurs été diffusé sur les chaînes de Cogeco au Centre-du-Québec.
Et en plus, depuis octobre 2021, l’agente artistique d’auteures autochtones (Joséphine Bacon, Naomi Fontaine, Maya Cousineau Mollen) qui l’amène sur de nouveaux chemins de lumière.
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De coeur à coeur,