Comment gérer une transition ?

 

Transition. Plateforme où l’on met sur table ses capacités à être et à devenir.

Le voyage se déroule bien, tu es installé(e) dans un compartiment confortable du train. Ton trajet est une ligne directe entre deux métropoles situées chacune à l’extrémité opposée du pays, les paysages défilent à vive allure, ton regard se perd au loin sur l’horizon.

transition

Aucun changement, aucune correspondance ne sont prévus mais voilà, après une centaine de kilomètres, le train tombe en panne et reste dans une gare. La fin de ton trajet devient trop hasardeux, tu décides de descendre et de prendre un autre train plutôt que d’attendre que celui-ci soit dépanné, autant maîtriser les événements, alors tu t’engages dans un autre itinéraire même si tu dois arriver beaucoup plus tard, tu as suivi ton intuition et assumé ta décision.

Peu importe si le direct est arrivé ou pas en temps voulu à destination.

Ton choix était influencé par le fait que tu as l’habitude de prendre ton destin en mains et que tu te méfies des situations où on te prend en charge sans explications comme un objet.

Et puisque c’est ainsi pour le train c’est sans doute aussi le cas dans ta vie.

Parfois on sent que le travail que l’on effectue est devenu routinier.

Quand tu es arrivé dans cette entreprise, tu avais l’impression d’être utile, de la faire avancer, tu avais des idées nouvelles pour dynamiser les choses. Mais cette fichue routine ! Après quelques années, le travail s’est banalisé. On devient vite un travailleur automatisé. Et ce n’est pas notre fonction, nous sommes des humains, nous devons être conscients de nos gestes et de nos décisions. Et non fonctionner en mode automatique. Sinon, ça n’a plus de sens.

Il convient de garder à l’esprit qu’un nouveau projet de vie redonne du sens à la vie.

C’est comme le sourire, quand on sourit sincèrement on ne peut pas déprimer. C’est mécaniquement difficile. Quand on commence à se remettre en question c’est que le moment est venu de descendre du train et de trouver un moyen pour rentrer heureux chez soi. De trouver en soi le sens de la vie.

Que dire des femmes qui ont consacré une grande partie de leur vie, uniquement à leur famille ?

Je reprends un texte que j’ai utilisé dans mon livre « les hybrides » concernant les femmes, les mamans. Je cite « Epouser une femme, c’est détourner pour un temps, une étoile de son chemin – Les femmes ont conscience qu’elles doivent, à un moment donné, reprendre leur voyage ».

Mettre au monde des enfants est la chose la plus merveilleuse qui soit. Mère au foyer, c’est un travail à plein temps, un métier qui demande tant d’intuition, de savoir-faire, de réactivité, d’inventivité. Rien de plus beau qu’un enfant heureux d’avoir profité de la compagnie de sa maman dans tous les moments de sa prime enfance. C’est irremplaçable. Cela devrait être ainsi pour tous les enfants.

Certaines femmes adorent rester des mamans à la maison toute leur vie, elles se renouvellent sans cesse dans cette merveilleuse activité. Et n’ont pas du tout envie de changer de train.

Mais parfois, la nécessité fait loi. Travailler, c’est aussi aider ses enfants. Alors elles retroussent leurs manches et se remettent au travail. Elles acceptent n’importe quel travail. Si c’est un travail de forçat, il serait mieux qu’elles descendent du train. Elles ne sont pas obligées d’aller vers les tâches les plus dures simplement parce qu’elles n’ont plus l’habitude de travailler à l’extérieur. En effet, il est possible de mettre à profit les merveilleuses qualités gestionnaires d’une mère de famille. Ça ouvre des portes !

D’autres ont envie de descendre du train parce qu’elles considèrent qu’une grande partie de leur tâche a été menée à bien. Et qu’il est temps pour elle de s’épanouir dans un nouveau projet. Pour cela, elles ont osé demander la coopération des autres et se font seconder.

Quoi qu’il en soit c’est souvent le regard des autres qui fait qu’une femme se sent toujours coupable de travailler ou de rester à la maison, on ne lui demande rien de moins que la perfection. Elle doit être une mère parfaite, une femme parfaite quelle que soit la décision qu’elle prenne. Alors puisque c’est un ressenti culturel humain, il est bien de le faire évoluer vers davantage de liberté en se joignant aux gagnantes qui sont déjà passées par là.

Lorsqu’une femme souhaite re-travailler, conduire un projet, il doit être bien conçu et il doit pouvoir s’énoncer clairement.

Elle peut intégrer l’idée d’investir dans cette transition.

 

Passer à l’action.

J’ai déjà remarqué, lorsque je rentre dans un magasin pour acheter un « truc » dont le nom m’échappe et que je connais seulement son utilité, il me faut du temps avant que le vendeur comprenne ce que je veux. Après bien des explications il me propose l’outil que j’étais venue chercher, il m’a fallu dix minutes pour le trouver avec lui alors que si j’avais eu un nom précis, c’était presque immédiat.

Il en est de même pour un emploi ou un projet. Quel est le nom de ce futur travail ? Ce futur projet ?

Souvent on ne sait même pas ce que l’on veut faire. Pour quoi est-on doué(e) ? Sait-on quelles sont nos capacités naturelles ?

 transition

 

Souvent on se focalise sur ce que l’on ne sait pas faire.

C’est pourquoi nos qualités passent inaperçues. Comment les découvrir ? Comment les rentabiliser ?

Sincèrement, les employeurs n’aiment pas perdre du temps à écouter un candidat qui ne sait pas ce qu’il veut.

 

Pour passer à l’action, se réinsérer dans la vie active, il faut être préparé.

Se débarrasser des doutes que l’on a sur soi, faire sauter les verrous des blocages dont on a hérité ou que l’on s’est construit soi-même, se revaloriser, etc.

Après cet examen de soi-même, il est bien d’acquérir la conviction que l’univers est un complice et qu’aussi sûrement que le soleil brille, il y a une place pour nous dans le monde du travail, ou que notre projet d’entreprendre va aboutir parce que c’est un projet qui ajoute à la joie de vivre pour soi et les autres.

Tout ce travail positif sur soi, on peut le faire seul(e), bien sûr, en y mettant du temps. Toutefois, pour réactiver nos forces mentales nous avons besoin d’un conseiller positif qui nous les renvoie comme le fait un miroir.

Notre vision sur nous est arbitraire, nous avons besoin du regard de quelqu’un de qualifié qui va savoir valoriser tous nos points forts. On peut difficilement être objectif envers soi.

Mais quelle joie quand, après avoir parlé avec un(e) conseiller, on s’exclame : « mais je ne savais pas que je pouvais faire ça !»

Alors passer à l’action, c’est oser demander qu’on nous aide, que l’on nous guide pour nous convaincre d’entrer dans le monde actif avec nos qualités, nos compétences, notre conviction, en étant positif, battant, confiant et joyeux.

 

Que mes vœux de réussite vous accompagnent !

Lydia Kowicz-Loriot.

Prochaine formation 2 jours en immersion ensemble

Inscrivez-vous !

Inscrivez-vous gratuitement

au PODCAST LUMINA

Partagez cet article avec vos proches.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ces articles pourraient vous intéresser

Reprenez votre pouvoir de créer, de décider et d’agir. Je crois que chaque personne et organisation a sa place et a un rôle important à jouer.