Éloge à la lenteur
Sur le sentier riant que l’on voit à peine serpenter en contre bas, On s’est croisé j’en suis certaine, L’autre soir, toi et moi. Tu marchais, alourdi par tes pensées citadines, Et frôlais sans le voir, l’érable dépouillé et nu ; Tu brisais, rageur, ses feuilles sous tes pas