Dans les rues de Paris, Montréal ou New York, des milliers de gens circulent, affairés, mus par l’obsession d’accomplir au plus vite les tâches quotidiennes. D’arriver chez soi retrouver sa famille, s’affairer autour des tâches domestiques et… se reposer enfin ! Disposer librement du peu de temps qui reste.
C’est ce que les parisiens appellent « métro, boulot, dodo » en boucle.
Comme un hamster dans sa cage, tournant dans sa petite roue.
Personne ne veut de cette vie-là, pourtant si on n’y prend garde, la petite roue s’emballe, on tourne, tourne et on ne voit plus le temps passer, on s’agite pour avoir l’impression d’exister.
Toute ma compassion va à ces petits hamsters qui ne voient plus leur existence défiler.
Mais je sais par expérience, qu’il viendra un moment où ils vont s’arrêter net de tourner en rond, parce qu’ils auront perdu leur nord !
C’est que quelque chose les aura blessés et ils ne pourront plus avancer.
D’où la venue des douleurs physiques, des douleurs de l’âme, des interrogations sur les autres, et surtout sur SOI.
Soudain, on se rend compte du temps perdu à fonctionner en mode automatique depuis des années, on se rend compte aussi que l’on a perdu le contact avec son âme, que l’on ne sait plus ce qu’elle nous dit, que l’on ne reconnaît plus les mots qui nous parlent depuis notre cœur surtout quand il murmure, « trouve toi un coin tranquille, et revoyons tout ça à mon rythme », alors on regarde ailleurs, on invoque les urgences domestiques, professionnelles, les politesses à rendre pour retarder ce rendez-vous avec soi-même.
Parce que l’on a entendu le bavardage rigide de notre mental, de l’égo !
Il a horreur du changement. De la remise en question. Il préfère la routine sécurisante même si elle a perdu son sens.
Mais l’égo ne nous représente pas entièrement. Le problème c’est que nous avons du mal à voir où il commence et où il finit, en nous. Il est toujours à nous faire croire qu’il nous veut du bien quitte à nous faire mourir dans une activité que nous détestons.
C’est cette autorité sectaire qui nous parle par petite voix négative à notre sujet. Qui nous rentre dans le rang à grands coups de :
« Tu ne vas pas y arriver »
« Ça ne sert à rien »
« Tu n’as pas de chance, les catastrophes c’est toujours pour toi ».
Toutes ces dévalorisations et ces menaces, juste pour nous interdire de bouger parce que bouger, pour lui, semble plus dangereux que de s’aventurer à faire des changements dans sa vie.
La vérité c’est que notre Ego, notre mental a peur. Presque toutes nos peurs, sont fabriquées par notre mental !
Mais ce mental qui nous veut, sois disant, tant de bien est incapable de comprendre la vie, l’humain que nous sommes et tout ce qui vit parce qu’il a une seule ligne de conduite se traduisant par : une cause, un événement, un effet ! C’est une sorte de petit robot.
Alors comment faire pour voir à TRAVERS SOI ?
Calmer le mental !
Méditer, c’est calmer le mental ! Etre bienveillant, compatissant envers soi et les autres.
Nous sommes Source, en nous jaillit la vie à chaque instant !
Il est rare que nous soyons réellement en danger même si notre égo meurt de peur.
Se recueillir en soi-même, méditer en retrouvant des instants sereins que nous avons déjà éprouvés.
Et comme dit ce grand méditant :
“Il s’agit simplement de s’asseoir en silence, d’observer les pensées qui arrivent en nous. En observant, en n’interférant pas, en ne jugeant pas, car au moment où l’on juge, on perd l’observation pure. Le moment où vous dites “ça, c’est bon, ça, c’est mal”, vous avez fait sauter le processus de pensée” -Osho-
En prenant l’habitude de calmer notre mental par la méditation, en soumettant tous nos projets à notre cœur pour voir s’il se réjouit à l’idée de réussir une autre étape de notre vie, nous allons forger notre système immunitaire mental pour résister à la dévalorisation, la tristesse. Nous allons façonner notre propre réalité positive et entreprendre, oser, s’engager en prenant des risques raisonnables.
Avancer.
Voir à travers soi dans la transparence, c’est éviter des coins sombres à notre conscience, et même si nous ne pouvons supprimer les brimades de l’égo, nous pouvons les surmonter et lui, l’apaiser. Nous pourrons alors exercer notre libre arbitre et faire nos choix librement, en accord avec nous-même.