
Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Est un mot que j’utilise abondamment, celui que j’exploite le plus
souvent, un ingrédient que j’emploie… à toutes les sauces! Je vous assure, je pourrais vous
l’apprêter de mille et une façons.
Je vais même jusqu’à trouver des tas de synonymes à ce mot ainsi que des tournures différentes
afin de pouvoir malgré tout l’utiliser, sans que ça paraisse… Je l’avoue, c’est de croire mon
interlocuteur un peu… sot!
Tel un microbiologiste en laboratoire, je cherche la moindre petite molécule avec laquelle je
pourrais trouver réponse… Dans un but de me rassurer? Dans un but de trouver la faille qui me
permettrait d’abandonner, de repousser, de ne pas affronter mes peurs car j’aurais trouvé l’excuse
parfaite pour ne pas avancer.
Et si je faisais confiance? Et si je pratiquais l’écoute active sans questionner sans cesse afin que
l’autre puisse trouver ses propres réponses? Si je fermais ma trappe afin de trouver les miennes?
Ce serait mille fois plus profitable en regard du cheminement d’autrui et en regard de mon propre
cheminement personnel. Nous possédons tous de l’intuition et je sais la mienne si puissante. Alors,
fais confiance Linda! Faites-vous confiance!
J’ai encore beaucoup à apprendre. Pourtant, oui mais pourtant, j’ai tant de connaissances. Mais, le
savoir demeure le savoir. L’intégration n’est pas toujours effectuée de façon immédiate. Depuis ma
jeunesse que je suis une friande du pourquoi. Bien sûr, de cette curiosité insatiable, beaucoup
d’apprentissages… Mais maintenant, il est fin temps d’assimiler.
Si j’étais parfaite et que je n’avais plus rien à apprendre, je ne serais pas ici, assise dans mon lit, un
stylo et du papier à la main à m’émerveiller d’avoir… enfin compris… pourquoi! (oups, excusezmoi…;)
) C’est totalement réjouissant.
Si j’avais atteint la perfection, je n’écrirais pas, je n’aurais plus ce fort désir, encore et toujours, de
vous partager ma route.
À ceux que j’ai pu irrités, et il y en a plusieurs, je vous l’assure, je fais amende honorable, ainsi
qu’à moi-même… «Je suis désolée! Pardonne-moi! Je t’aime! Merci! (ce bon vieux
Ho’oponopono)
Alors, dès maintenant, à bas ce mot… Pourquoi pas?:)
À très bientôt!