
Ralentir pour mieux agir et revenir à l’essentiel. La vie est bien faite, car elle nous donne tout ce qu’il nous faut pour avancer, et nous faire réfléchir. Il suffit juste d’être à l’écoute.
Je le vois souvent avec les personnes que je suis en coaching, elles courent et font tout le temps quelque chose. Arrêter est pour certains compliqué. Je le sais, car je me suis aussi fait prendre au jeu…il n’y a pas si longtemps.
L’automne dernier a été un des plus beaux moments de ma vie tout en étant le plus difficile aussi. Les amis qui me suivent de près l’ont vu. J’ai réussi à accomplir plusieurs belles actions tout en ayant fait un retour à l’université, en enseignant et en coachant. Comme je dis j’ai poussé la machine comme jamais et j’aurai pu en faire encore plus…car il y a toujours de l’énergie et de la force quelque part, mais j’aurai finit en morceau !
En décembre, je ne suis pas tombée malade comme beaucoup me le prédisaient, mais j’ai fini l’année avec une fatigue extrême. Tous mes objectifs avaient été atteint, mais à quel prix ?
Je savais bien que la santé et le corps physique nous permettent de vivre bien, mais je ne l’avais pas encore totalement intégré. J’ai donc terminé l’année avec un torticolis et mon corps était à un niveau tel que pour la première fois, je n’ai pas voulu remplir mes soirées du temps des fêtes, je voulais seulement dormir. Heureusement que ma bonne amie osthéopathe était là ! Merci Elise.
Tout ça pour dire, que même les personnes qui enseignent l’équilibre font des écarts et que l’important est de redevenir conscient de cette nécessité de prendre soin de soi pour continuer à avancer.
Et tu sais quoi ? C’est sûr, je l’ai compris, mais quelques jours après ma prise de conscience, mon fils s’est réveillé à 6h30 du matin. Il est venu se coucher dans le fauteuil au salon, il s’est installé, a pris la couverture chauffante et je me voyais lui dire : « fais donc quelque chose au lieu de ne rien faire ! » Euhhh ! Il était 6h30 du matin ! , Voilà comment une croyance peut vite nous rattraper. J’ai grandi avec la croyance que : l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, alors on est censé se réveiller et faire ! Finalement, on fait, on fait et on fait et on dort et on fait, mais quand est-ce que l’on ne fait rien ? Cet espace où l’on ne fait rien nous permet pourtant de nous respoer, de nous déposer, d’intégrer, de nous faire prendre conscience de ce qui nous entoure, de ce que l’on vit. Il nous fait réfléchir à nos vies, à nos objectifs et à ce qui fait « wow » à l’intérieur.
Alors aujourd’hui, prends un instant et ne fais rien. Il se peut qu’après 5 secondes tu sois reparti à faire, car on s’entend qu’il y a toujours quelque chose à faire mais regarde comment tu te sens quand tu ne fais rien.
Quelle émotion t’habite ? Te sens-tu coupable ? Si tu es un chercheur d’emplois penses-tu qu’envoyer des CV de 8h le matin jusqu’à 18h le soir c’est la clé ? Si tu te donnais une pause en après-midi, comment te sentirais-tu ? C’est bien connu que ce n’est pas la quantité de CV envoyés qui est importante, mais bien plus le fait de cibler et de prendre le temps de vérifier la correspondance de votre profil au poste.
Pour la maman à la maison qui n’arrête jamais car elle se sent coupable de ne pas rapporter de l’argent. Est-ce possible que tu n’arrives pas à profiter de tes congés de maternité car tu fais tout le temps quelque chose afin d’éviter de sentir cette culpabilité ? Est-ce possible qu’à tout vouloir faire dans la maison, tu ais moins envie de passer du temps avec ta famille ?
Pour les entrepreneurs, nous faisons sans cesse, notre to do list ne tombe jamais à zéro car il y a toujours quelque chose à faire, mais si nous prenions le temps de nous arrêter, nous serions plus concentrés et efficaces.
Je pourrais te donner des multitudes d’exemples. Prends un instant et ne fais rien ce soir en rentrant chez toi.
Allez, je te laisse car je dois aller…rien faire :).