À toi qui lit ces lignes,
Quelques jours de vélo en camping autour du Lac St Jean m’ont inspiré ces lignes.
Je me suis demandée pourquoi nous étions tant à quitter le confort de notre chez nous pour aller camper quelque part, avec presque rien.
S’éloigner du superflu pour revenir à l’essentiel c’est vital parfois, pour se souvenir de ce qui compte vraiment.
Marcher, courir, jouer, se réchauffer près du feu, se réveiller avec le soleil, font certainement partie des petits plaisirs de la vie, de ceux qui lui donnent du sens.
Et je pense que c’est en goûtant à ces plaisirs simples qu’on réalise que le bonheur est là, dans les petites choses. Rien de compliqué, rien de hors de prix, on peut tous partir camper dans les bois et reconnecter avec la nature en se déconnectant de ce monde qui nous demande sans cesse d’être attentif, joignable, vissés à nos écrans.
Retourner à l’essentiel m’a aussi amené à me rendre compte de tout le superflu qui encombre mon chez moi; même si je possède peu de choses, il y en a toujours trop, car comme disait Balou, « il en faut peu pour être heureux ».
Alors j’ai envie de me lancer un défi. Connais-tu The Minimalists? Il y a un beau reportage sur eux sur Netflix (« Minimalism »). Ils proposent un défi de 30 jours pour désencombrer sa vie et son espace en donnant, jetant, vendant 1 chose le premier jour, 2 choses le deuxième jour, et ainsi de suite jusqu’à 30 choses le 30e jour. Ça fait peur, c’est beaucoup. Je me dis que je n’ai sûrement pas autant de choses superflues. Pourtant, en me rappelant de grands départs pour l’inconnu, je sais qu’il est possible de diminuer encore beaucoup le nombre de mes possessions. Et dans mon souvenir, n’avoir presque rien avait vraiment un pouvoir libérateur, parce qu’on ne se rend pas compte que les choses qui encombrent notre espace encombrent aussi notre esprit. Je suis convaincue qu’avoir moins est un retour vers ce qui compte vraiment: les moments, plus que les possessions, l’être plutôt que l’avoir.
Je me demande si tu auras envie de relever le défi toi aussi. Si oui, bon retour à l’essentiel!
Prends soin de toi,
Sara
