Le sens, on le cherche bien souvent quand on est à la croisée des chemins. Comment s’orienter quand on se retrouve au carrefour de notre vie? Quand on se sent perdu face à la vie, qu’on ne sait plus ce qui nous anime et qu’on a perdu tous nos repères, il est difficile de savoir quelle direction prendre ou par quoi commencer pour sortir de cette confusion.
Ce que l’on souhaite tous, c’est se sentir utile, que notre existence même soit nécessaire, que chaque geste posé ait un sens! Une de mes clientes me partageait le fait que lorsqu’elle aidait les autres, elle se sentait revivre, ce qu’elle avait perdu au fil du temps à cause du « métro, boulot, dodo ». Effectivement, avec le temps, le tourbillon du quotidien l’emporte souvent sur nos aspirations, bien malgré nous. On finit par agir comme un automate, on fait les choses parce qu’il le faut et non parce que l’on en a envie. On perd tranquillement l’habitude de prendre du temps pour soi, avec comme conséquence de perdre de vue nos objectifs, nos buts, nos rêves! On a laissé tomber ce qui nous passionne, tous nos passe-temps. À un point tel que l’on ne sait plus exactement ce que l’on aime et qui nous sommes!
À ce stade, on sait ce qu’on ne veut plus, on dit STOP à la situation actuelle, mais on a perdu toute confiance en nos moyens, la culpabilité et nos peurs nous empêchent d’agir. Nous nous sentons parfois coupables de nous choisir ou de nous être oubliés pendant tout ce temps… nous ne savons plus quoi faire pour nous retrouver, pour reprendre le contrôle de notre vie. Voilà une situation qui mérite qu’on s’y attarde.
Clarté, où es-tu ?
Quand mes clients se sentent perdus, ce qu’ils cherchent, c’est une direction, une indication, un « comment faire » quant au chemin à emprunter pour sortir de leur découragement et de leur cercle vicieux. Je les aide à découvrir la bonne voie, celle qui leur convient, à ce moment précis de leur vie. Nous travaillons ensemble pour envisager la première étape, le premier pas à faire pour qu’ils retrouvent leur vitalité, leur essence.
Notre immobilité et parfois même notre paralysie fait en sorte que nous avons souvent besoin d’aide pour retrouver ne serait-ce qu’un brin de confiance en soi. Le simple fait qu’un regard extérieur dresse un portrait juste de notre situation, sans jugement, avec compassion et sans cette émotion qui nous empêche, nous, de la voir telle qu’elle est vraiment, nous rassure sur la légitimité de notre malaise. Cela nous permet de percevoir ce que nous ne voyons pas, le nez collé sur notre difficulté. Cela fait un bien immense! On recherche aussi une certaine approbation dans cette vision différente, un ami, des alliés qui peuvent nous comprendre. Nous voulons confirmer que c’est louable de se choisir, qu’on a le droit de se permettre d’exister aussi et de vivre ses passions et surtout que nous sommes normaux de vivre et éprouver ce cocktail d’émotions!
Vous me direz : « Bon ça je le sais maintenant, mais Zarah, comment écouter ou simplement reconnaître sa petite voix? Comment faire pour découvrir ce qui est important pour moi? » Alors qu’on se sent dans l’obscurité la plus totale, quelques pistes ou exercices simples peuvent nous permettre de rallumer cette petite étincelle que l’on croit perdue à jamais. Il est nécessaire de se recentrer sur nous-mêmes et de se questionner.
Cela peut être contre-intuitif, mais pour découvrir ce qui nous anime, on doit arrêter de faire. Savoir vivre entièrement le moment présent pour ressentir lorsqu’on vit quelque chose, si ça vibre à l’intérieur ou pas. Justement, cette semaine j’ai reçu les résultats d’un sondage afin de mettre sur pied une formation pour une organisation et les résultats me menaient dans une direction qui m’éloignait de qui j’étais. On a tendance à vouloir agir et prendre des décisions rapidement, mais en m’arrêtant et en observant, j’ai pu voir que mon cœur se serrait juste d’y penser. Je devais trouver un angle qui me permettrait de fournir les outils tout en conservant mon fil rouge, le développement personnel, l’humain.
Puis, une fois que l’on sait, il est plus facile d’en parler, de demander de l’aide. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait pour exprimer ce qui me chicotait dans cette formation, et hop! la solution est arrivée. En somme, il a fallu stopper, mettre des mots et trouver les actions ensuite.
Comment faire pour dire oui ou non ?
Suivez « CES » étapes simples :
- « C » pour Corps :
Tout d’abord, la prochaine fois que vous direz oui à quelqu’un, vérifiez avant : pourquoi vous dites oui, regardez ce qui apparaît au niveau physique : si votre cœur s’emballe, si vos mains deviennent moites, etc. Le corps est un baromètre tellement puissant !
- « E » pour État :
Puis mettez-y des mots : « Je me sens joyeuses et j’accepte avec grand bonheur! » ou « Oui sur le principe, mais quelque chose me dérange ». Prenez du temps pour y penser et trouvez les bons mots. Parfois, selon l’importance de la situation, trouver les bons mots peut prendre 20 ans! Je le sais pour l’avoir vécu, surtout pour régler des choses du passé… 🙂
- « S » pour Solution :
Donnez finalement suite à votre réflexion, mettez-vous en mouvement! Puis trouvez des actions pour aller vers ce que vous voulez.
Qu’en est-il de nos buts? Définir nos objectifs, décortiquer nos idées… Ouf! On part de loin! Une de mes clientes me disait même ne plus avoir de projet personnel, tellement elle s’était laissée de côté pendant plusieurs années. Retrouver l’enthousiasme d’un projet qui nous tient à cœur, cela ne se fait pas en un claquement de doigts. Il faut d’abord apprendre à dire non, à se prioriser. Avec de l’aide et beaucoup de persévérance, nous apprendrons comment sortir du tourbillon du quotidien et nous intégrerons de nouvelles habitudes pour assurément nous accorder plus d’espace et de temps pour nous.
En fin de compte, tout ce cheminement personnel nous aide à retrouver de la joie et de l’énergie. Tous les moments d’introspection, de pause ou de réflexions sur notre parcours sont autant de câlins à notre âme. Nous en avons tellement besoin, aussi bien chercher l’aide nécessaire pour passer à travers ce brouillard et en sortir la tête haute.
« Erreurs » de parcours ou cheminement ?
Pour certains, c’est l’attrait de la pilule magique qui les mène à entamer un cheminement. Ils croient à tort que tout va se régler comme par magie en lisant ou en répétant des citations positives. En se bourrant le crâne de connaissances par des livres, des conférences, des vidéos inspirantes, mais sans jamais mettre en application ces méthodes, ils restent sur leur appétit et surtout, se découragent. Cela apporte certes un regain d’énergie pendant un certain temps, mais sans action, cela ne peut qu’engendrer un résultat éphémère et un retour à la case départ.
D’autres mettent la barre si haute et se donnent une mission de vie tellement grande qu’elle devient inatteignable. Pas besoin de sauver le monde pour évoluer; votre mission peut être aussi simple qu’écouter les amis de vos enfants et les guider vers plus de confiance en eux ou dans les choix de carrières. Je suis allée à un mariage il y a quelques années où les amis des mariés ont encensé ces derniers : danse, chants, poèmes, textes, etc. Chacun d’eux a aussi remercié les parents de la mariée, qui furent un phare dans leurs décisions, dans la recherche d’un travail, dans leurs choix universitaires. Un conseil au moment opportun peut parfois faire une différence! Il suffit bien souvent d’avancer un pas à la fois, pour aller en direction de ce qui nous allume. Un seul geste, une toute petite action peuvent maintenir notre flamme en vie.
Nous avons aussi parfois tendance à se démener pour tout accomplir, comme si de rien n’était. On poursuit sa vie (et sa course folle) en faisant fi des questionnements et réflexions qui nous hantent. On ne se sent pas alignés, mais on agit comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, on balaie tout sous le tapis. Cela ne peut durer qu’un temps.
On évite ainsi le calme et l’inaction pour s’abstenir de penser, pour ne pas ressentir l’impuissance et la sensation de vide intérieur. On s’étourdit pour ne pas réfléchir, pour oublier ce que l’on ressent, jusqu’à tomber dans les dépendances parfois : sucre, café, drogues, alcool, etc.
Je n’en peux plus !
Quelles sont les conséquences négatives à rester enfermé dans un environnement ou dans une vie qui ne nous convient plus? Il peut entre autres en résulter une diminution de nos envies pour tout : on n’a plus le goût de faire quoi que ce soit, incluant ce qui nous est habituellement salutaire. Nous éprouvons un manque de motivation total. Que ce soit ce sentiment d’inutilité ou la perte de nos repères, les répercussions d’une telle léthargie sont assurément néfastes à long terme. Le passage à l’action devient pratiquement impossible, car on ne sait plus où aller ni même quelle direction prendre.
D’après cet article du Figaro :
« Il en ressort, un premier enseignement : près d’un Français sur cinq (18%) a le sentiment d’occuper un « bullshit job », que l’on peut traduire en français par « job à la con ». »
Le sens et l’utilité sont donc des mots qui doivent retrouver leur place dans nos vies.
Cette condition de « no man’s land » peut nous mener à la dépression ou au burn-out si on n’écoute pas notre mal-être. Pas besoin de se rendre là! Certaines personnes se posent aussi la question de leur utilité sur terre…voilà qui est bien triste, car je crois sincèrement que chaque personne a sa place et un rôle important à jouer dans le monde. Le monde a besoin de vous, où êtes-vous ? 🙂
Quelles sont mes options ?
Il faut d’abord savoir s’arrêter et oser se remettre en question. On doit être honnête avec nous-mêmes et laisser émerger ce que l’on ressent vraiment. Pour cela, on doit se reconnecter à soi afin de ressentir ce qui nous fait vibrer. La méditation ou le contact avec la nature nous aide à « entendre » ce qui se passe en nous. Il faut ensuite oser « s’écouter » et agir en conséquence. Nous devons en outre nous montrer vulnérable et nous poser les bonnes questions pour trouver notre projet personnel, notre but, notre mission et le pourquoi on fait les choses. D’ailleurs voici un premier pas que j’ai préparé pour vous. Ce n’est pas toujours facile, je vous l’accorde.
Ce face-à-face avec nous-mêmes est pourtant essentiel, car il nous permettra par la suite de prendre sa place et de s’affirmer. Cela ne se fait pas en un jour! Il faut se mettre en mouvement une journée à la fois pour gagner en confiance. Plus on s’affirme et on agit pour notre bien-être, plus on devient confiant en nos moyens et plus on ose vivre selon nos valeurs.
10 outils pour y voir plus clair et vous orienter
1. Accepter
Accueillir la réalité telle qu’elle est demande de voir les choses autrement, d’accepter tout, incluant ce qui se situe dans notre angle mort. C’est pourquoi on a parfois besoin d’aide pour obtenir un nouvel éclairage sur certains faits, afin de faire évoluer notre point de vue. Cela nous permettra par la suite d’apporter le changement nécessaire dans notre vie.
Cela demande du courage, car parfois il n’y a pas d’actions à faire, seulement d’accepter et de laisser aller. Par exemple, quand ma belle-mère a su qu’elle irait en soin palliatif, elle a dit : « Je n’ai pas peur de la mort je suis bien avec ça. » Alors que d’autres pourraient dire : « Pourquoi moi? Ce n’est pas juste! J’ai bien mangé, fait du sport, pourquoi, je vis cette situation-là? Pourquoi moi? » Je prends la mort suite à la maladie comme cas de figure, mais cela pourrait tout aussi bien être un licenciement, une faillite, une fermeture d’entreprise. En temps de COVID, on a vu des entrepreneurs terrassés et d’autres fermer leurs portes pour rebondir en moins de deux. Posez-vous la question : qu’est-ce que vous contrôlez versus ce que vous ne contrôlez pas? Choisissez consciemment de mettre votre attention sur les choses sur lesquelles vous avez du pouvoir et du contrôle.
Accepter le fait de ne pas trouver son chemin, c’est le début d’une transformation vers le meilleur de soi.
2. Retourner au calme
Pour s’accepter, le retour à soi et au calme est nécessaire. On se sent souvent dépassé par les événements. Tout va vite, on n’a pas le temps de souffler ou de savoir ce qui nous arrive, on exécute. Pourtant, c’est au centre de la tornade que c’est le plus calme…c’est dans le chaos que naissent les bonnes idées, les intuitions. Il faut savoir être attentif.
Pour arriver à s’octroyer tous les jours des moments de pause, il faut vouloir et cesser les automatismes, s’autoriser à produire le strict minimum. Autrement dit, s’autoriser à « être » au lieu de « faire ». Il nous faut absolument ralentir ce rythme effréné pour observer et sentir ce qui se passe en nous afin de savoir quelles décisions sont bonnes pour nous. S’offrir du temps pour soi permet d’ériger les piliers de sa vie, de connaître ce qui fait sens ou pas, de prendre des décisions alignées avec qui on est et choisir ce que l’on doit intégrer dans notre vie pour enfin se sentir bien. Vous l’avais-je dit ? La question du sens est une notion qui refait surface aujourd’hui et qui est au cœur des décisions dans nos entreprises et dans nos vies.
3. Dire N-O-N
Lorsque l’on dit oui aux autres, bien souvent on se dit non à soi-même. On répond aux projets des autres en oubliant les nôtres. Nous devons nous placer en priorité quand il est temps de choisir comment utiliser notre temps. Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous? Dire non apporte son lot de conséquences et des peurs. Peur de ne pas être aimé, de terminer seul, de ne pas être considéré comme fiable. Commencez donc par un « petit » non avec des situations plus faciles, ou tout simplement, dites « je vous reviens là-dessus ». Prendre le temps de revenir au calme (outil numéro 2,) de savoir ce qui vous fait vibrer ou pas, pour ensuite décider et répondre.
Pour dire non, il y a la manière directe en face à face, mais certains vont préférer le faire par courriel, par texto ou par message vocal par peur de blesser. Tout se fait, l’important c’est d’être clair et précis dans nos propos.
Refusez un souper chez des amis quand vous n’en avez pas envie, c’est faisable. Vous pouvez vous accorder du temps à tout moment, quand vous en ressentez le besoin. Ce n’est pas parce que vous refusez une demande que vous êtes méchant ou insensible. Dire non aux autres, c’est simplement vous respecter. D’ailleurs quand quelqu’un vous dit non, l’autre se choisit aussi, est-ce que ça fait de cette personne un être insensible, méchant, égoïste? Est-ce que vous cessez de l’aimer pour autant?
4. Créer des ententes
Établissez des ententes claires pour vous retirer en toute quiétude. Les ententes claires permettent de gérer les attentes de vos clients, de vos collègues et ça marche aussi avec la famille et les amis! Cela vous permettra de vous sentir serein lorsque vous leur exprimez un refus ou parce que vous leur offrez moins de temps. Réserver une période de temps pendant laquelle vous ne serez pas disponible vous permet d’en profiter pleinement, sans crainte d’être dérangé par les demandes extérieures. Vous êtes le maître du jeu, établissez les règles! Pourquoi ne pas dire, je te reviens dans une heure.
5. Imaginer un tableau blanc
Imaginez que vous avez une toile vierge devant vous. Vous avez la possibilité (et le talent!) de réaliser la plus belle des visions de votre vie. Qu’y peignez-vous? Si vous pouviez vous recréer à votre meilleur, comment seriez-vous? Avec qui? Dans quel environnement? Se questionner ainsi permet de clarifier notre but, de préciser vers quoi nous avançons. Vous voulez vous réveiller tôt? Go! Mettez-vous en mouvement! Vous aimeriez danser plus…comme moi? J Sortez danser ou prenez des cours. Vous voulez échanger, participer à des expériences et avoir des amis qui partagent des valeurs semblables aux vôtres? Allez-y! Faites-le! Si le tableau que vous avez devant vous en ce moment ne vous convient plus, créez-en un nouveau! Sans aucune limite, que mettez-vous sur votre tableau blanc?
6. Recommencer à la base
Si vraiment vous voyez encore tourner en rond après avoir essayé ces cinq premiers outils, repartez à la base. Utiliser l’observation par les cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Apprenez à savourer le moment présent par tous les moyens. Il nous faut à nouveau ressentir notre environnement et y réagir comme le ferait un enfant; le découvrir à nouveau, le vivre en pleine conscience. Cette méthode est un peu simpliste, mais ô combien efficace! Pour l’avoir utilisée moi-même et l’avoir expérimentée avec mes clients, je vous confirme que le jeu en vaut la chandelle!
7. Sortir vos antennes
Comment réagissez-vous face aux gens et aux événements qui vous entourent? Êtes-vous du genre à fuir les gens ou plus tôt à les écouter, à les observer, à poser des questions ? Êtes-vous enseignable, « coachable » ?
Saviez-vous que l’environnement a un impact considérable sur votre manière d’agir et de réagir? On dit qu’on est la somme des cinq personnes qui nous entourent, mieux vaut les sélectionner avec soin! De façon identique, un article que nous lisons, une discussion avec un collègue ou un échange entendu à la radio peut nous irriter au plus haut point ou au contraire nous allumer et nous faire voir toutes les possibilités qui s’offrent à nous. L’observation, l’écoute, les partages, tout à un impact autant sur le plan mental que physique. Il faut être attentif à tous les signaux de notre corps et de notre tête pour constater ce qui nous influence positivement ou négativement et être en mesure par la suite de choisir judicieusement notre environnement.
8. Rêver avec votre baguette magique
Si vous aviez une baguette magique, qu’aimeriez-vous faire apparaître? Ou disparaître? Quel souhait voudriez-vous réaliser? Autrement dit, visualisez ce que vous auriez envie de transformer dans votre vie actuelle. Qu’est-ce qui vous dérange? Qu’est-ce qui vous manque? De quoi avez-vous le plus besoin? Écrivez ce que vous aimeriez voir se concrétiser dans votre vie. En l’écrivant, vous aurez encore plus d’images et de pistes de solutions. Relisez ensuite votre liste pour y découvrir les grandes lignes et les thèmes récurrents. Qu’est-ce qui se dégage de vos souhaits? Vous y percevrez probablement une indication sur la direction à prendre dans votre vie ou un domaine particulier à privilégier.
9. Jouer
Qu’aimiez-vous faire quand vous étiez enfant? Vous aviez sûrement des passe-temps, des activités ou des jeux préférés lorsque vous étiez petits. Replongez dans votre enfance un instant pour vous rappeler ce qui vous apportait de la joie ou du réconfort ou encore de la fierté! Puisez dans vos souvenirs pour y retrouver ce qui vous allumait. Souvent, ce qu’on adorait étant enfant nous donne une bonne idée de ce qui peut nous apporter du plaisir, encore aujourd’hui. Ces passions nous plongent dans un état souvent méditatif et nous portent ainsi sur des pistes ou des solutions que nous n’aurions pas vues autrement.
Une de mes clientes me disait qu’elle a également placé une photo d’elle enfant sur son bureau au travail. Bien en vue, la petite fille était là pour lui rappeler qu’il ne faut pas se prendre trop au sérieux dans la vie… il faut savoir s’amuser!
10. Retrouver le plaisir
C’est le chemin qui est important, pas la destination, pas l’objectif final. Prendre plaisir à profiter de chaque instant, ça s’apprend. Tout est dans notre état d’esprit. Exécuter une tâche, parce qu’il le faut, peut vous demander beaucoup d’énergie et vous vous retrouvez vite épuisé. À l’opposé, faire la vaisselle parce que ça vous permet de relaxer et d’avoir un petit moment pour réfléchir, c’est beaucoup plus satisfaisant et moins énergivore.
Peu importe la situation ou l’endroit où vous vous trouvez, vous devez éprouver du plaisir. Par exemple Hal Elrod, auteur du best-seller « The Miracle Morning » a reçu un diagnostic de cancer il y a quelques années avec un faible taux de survie. Il a d’abord accepté entièrement ce qui se présentait dans sa vie (outil numéro 1) en arrivant au constat réaliste « I can’t change it » (je ne peux pas changer cela). Il prit ensuite la décision qu’il allait être le patient le plus heureux qui soit. Les médecins croyaient au déni tellement il était souriant et rayonnant. Évidemment, ce n’est pas seulement son état d’esprit qui a provoqué sa guérison, mais il y a certainement contribué.
Vous pouvez choisir d’imaginer des scénarios catastrophes ou de créer votre vie. Vous pouvez décider d’avancer pas à pas dans le plaisir et surtout la modifier afin de lui donner du sens, d’être plus emphase et aligné.
Et vous savez quoi ? J’adore vous lire et j’adore vous voir échanger et partager. Alors s’il vous plaît, commentez ci-dessous et dites-moi ce que vous avez découvert aujourd’hui en lisant cet article ? Est-ce nouveau pour vous ou ce sont des éléments connus pour vous ? Qu’est-ce qui vous a touché ? Testez et revenez me donner des nouvelles.
Nous avons la chance d’être dans le même bateau, à nous poser tous à travers le monde, les mêmes questions. Soyons unis et ensemble. Je crois en vous et je sais que vous êtes capables.
De Coeur à Coeur,
13 réflexions sur “Trouver le sens de sa vie : 10 astuces”
Les passions de mon enfance sont celles qui aujourd’hui m’apportent le plus de plaisir!
Merci Zarah!
Quel bonheur de te lire Marie-Josée ! Tu reviens à l’essentiel :). Bravo !
Quel beau coffre à outils pour retrouver sa vie!! Merci beaucoup Zarah pour ce partage aussi généreux! Je m’y mets dès maintenant. 🙂
Avec grand bonheur Sonia. Tiens-moi au courant si tu as envie. J’adore vous lire :).
Merci de ces belles réflexions. Je vais m’y mettre dès maintenant et j’espère entamer une reconversion.. A voir merci Zarah ! 👌
Merci de ces belles réflexions. Je vais m’y mettre dès maintenant et j’espère entamer une reconversion.. A voir merci Zarah ! 👌
Avec grand plaisir Valérie. Tenez-moi au courant ;).
Merci Zarah pour tes textes. Après avoir suivi un programme au YWCA j’ai eu la chance de faire un stage en animation dans un organisme, pour quelqu’un qui a toujours travaillé dans un bureau ceci était un grand saut ! Par la suite l’organisme m’a offert un petit contrat !! Il faut osez, si nous voulons dés changement . J’apprécie tout ce que tu publies. Merci. Louise
Quel bonheur de voir que tu as osé Louise. Bravo tellement à toi. Excellente semaine et continue sur ton beau chemin.
Merci Zarah pour ce ‘’décalogue’’ si utile. En le lisant, je me sens comme devant ma toile ronde et blanche où je veux peinturer mon premier tableau de cette envergure. Mon talent prosaïque est soutenu surtout d’une inspiration et une intuition qui m’ont poussé le tout préparer et le créer. Je l’ai trouvé une belle analogie à ton article. Je te ferai part de mon ‘’œuvre d’art ‘’ lorsqu’elle sera finalisée. Jusqu’à ce point, c’est tout un ‘’journey’’ dont je me ravie!
J’ai bien hâte Eugénia que tu me partages le tout. Toujours un plaisir de te lire.
Conscience de soi, à travers son environnement. Qu’est ce que j’ai envie d’y créer, comment j’ai envie d’y vivre ? Merci pour l’élan. J’ai envie de sauter à la corde à danser et de me dessiner.
Yes un pas, une journée et un respiration à la fois !